Quatre pays membres de la Cemac, à savoir le Cameroun, le Tchad, le Congo et la Guinée équatoriale, figurent sur la liste jaune des nouvelles restrictions de visa imposées par l’administration Trump. Ces pays ont 60 jours pour améliorer leurs procédures de sécurité et de vérification des voyageurs, sous peine d’être rétrogradés sur la liste rouge ou orange.
L’administration Trump se prépare à durcir les règles d’entrée aux États-Unis, et plusieurs pays africains risquent des restrictions sévères, notamment les nations de la Cemac : Cameroun, Tchad, Congo et Guinée équatoriale. Ces quatre pays figurent sur la liste jaune, qui comprend 16 pays africains, marquant un point de vigilance pour la Maison-Blanche. Ils disposent de 60 jours pour répondre aux exigences de sécurité et de vérification des voyageurs sous peine de voir leurs citoyens soumis à des restrictions plus strictes, voire une interdiction totale.
La liste jaune, bien qu’indiquant un risque modéré, pourrait avoir des répercussions majeures sur les relations diplomatiques entre les États-Unis et ces pays. En effet, si les pays concernés ne parviennent pas à améliorer leurs dispositifs de sécurité, leurs ressortissants pourraient se retrouver sur la liste orange ou rouge, avec des conséquences dramatiques, notamment sur la mobilité des étudiants, des hommes d’affaires et des familles de la diaspora. Ces nouvelles règles seraient particulièrement impactantes pour les jeunes Camerounais, Tchadiens, Congolais et Équato-guinéens souhaitant poursuivre leurs études ou démarrer des projets professionnels aux États-Unis.
Le Cameroun et le Tchad, des pays économiquement stratégiques pour l’Afrique centrale, pourraient voir leurs relations commerciales affectées, de même que la Guinée équatoriale, un acteur clé dans le secteur énergétique de la région. Le Congo, de son côté, pourrait également subir un coup dur sur le plan diplomatique, alors que l’administration américaine semble de plus en plus stricte en matière de sécurité des frontières.
Les autorités américaines justifient ces restrictions par des préoccupations concernant la sécurité des voyageurs en provenance de ces pays, citant des lacunes dans les procédures de contrôle et de vérification des identités. Toutefois, ces restrictions ont également été perçues comme une forme de sanction injuste, notamment par les gouvernements des pays concernés. L’ambassade des États-Unis a précisé que les listes étaient encore en cours d’examen, et que des ajustements étaient possibles avant la décision finale.
Cette annonce rappelle les mesures de restriction de voyage imposées par l’administration Trump au début de son mandat, qui avaient déjà créé de vives tensions diplomatiques, notamment avec certains pays à majorité musulmane. Les observateurs attendent avec impatience la décision finale de la Maison-Blanche, qui pourrait influencer non seulement les relations bilatérales, mais aussi l’accès des ressortissants de ces pays à un grand nombre d’opportunités aux États-Unis.