Le 10 avril 2025, la Société nationale d’électricité (SNEL) a scellé un partenariat avec Huawei à Kinshasa. Cette collaboration vise à propulser la transformation numérique du secteur électrique congolais, alignée sur la vision du président Félix Tshisekedi.
La Société nationale d’électricité de la République démocratique du Congo (SNEL) veut moderniser ses infrastructures et services. Le 10 avril, à Kinshasa, elle a conclu un partenariat technologique avec Huawei, un des leaders mondiaux des solutions numériques. Cette coopération vise à accélérer la transition digitale du secteur électrique congolais, conformément à la stratégie présidentielle et au Plan national du numérique horizon 2025.
Le protocole d’accord repose sur quatre axes majeurs. D’abord, l’extension du réseau de fibre optique sur l’ensemble du territoire pour améliorer la connectivité des infrastructures électriques. Ensuite, la modernisation du réseau de distribution avec l’introduction de compteurs intelligents, de points de vente digitalisés, et de systèmes de communication pour les équipes d’intervention. Le troisième volet prévoit la construction de centres de données performants et la surveillance numérique des lignes de transport et postes de transformation. Enfin, le projet comprend l’installation de sous-stations intelligentes et de cabines de distribution connectées, intégrant des services numériques à forte valeur ajoutée.
Selon l’Agence congolaise de presse, ce partenariat incarne la volonté du président Félix Tshisekedi de moderniser les infrastructures critiques. L’initiative répond également à l’urgence de renforcer l’efficacité et la transparence des services publics. La numérisation de la SNEL permettra une meilleure supervision des installations, une réduction des pertes techniques et une facturation plus précise.
Huawei, implanté dans le secteur numérique en RDC depuis 2006, s’inscrit dans une dynamique de coopération technologique durable. L’entreprise accompagne plusieurs projets d’envergure, notamment dans les télécommunications et l’énergie. Ce nouvel accord renforce son ancrage local tout en répondant à la forte demande de digitalisation du secteur public.
À terme, ce chantier pourrait transformer en profondeur la gestion énergétique du pays. Il facilitera la prise de décision en temps réel, l’analyse des données, et améliorera la réactivité des services. Dans une économie encore marquée par les coupures fréquentes et une couverture électrique inégale, la numérisation apparaît comme un levier clé pour la fiabilité du réseau et l’accessibilité pour tous.