Au mois de décembre 2024, le taux d’inflation en Guinée équatoriale a atteint 6,5 %, marquant une certaine pression sur les prix à la consommation. Cette donnée a été récemment mise en lumière par l’Institut national de la statistique du pays, soulignant une tendance inflationniste qui se maintient en fin d’année. Comparée à d’autres périodes, cette augmentation indique une stabilité relative, mais reste préoccupante pour les ménages guinéens, déjà confrontés à la hausse des prix.
L’inflation de décembre 2024 a été particulièrement ressentie dans certains secteurs clés tels que l’alimentation, le transport et l’énergie. Ces domaines, où les hausses de prix sont particulièrement sensibles, pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat des citoyens. Les ménages guinéens sont de plus en plus affectés par cette inflation, ce qui soulève des questions sur l’impact à long terme de ces hausses sur les conditions de vie et la consommation.
Les habitudes de consommation impactés
Avec une inflation de 6,5 %, les habitudes de consommation des citoyens guinéens ont été modifiées. Les ménages ont dû adapter leur budget, souvent au détriment de certains biens et services non essentiels. Cette adaptation peut entraîner une réduction de la consommation dans certains secteurs économiques, affectant ainsi la dynamique du marché intérieur. Les autorités devront suivre de près ces tendances pour ajuster leurs politiques économiques en conséquence.
Plusieurs facteurs expliquent cette inflation, notamment la hausse des prix des produits de base sur le marché mondial et des difficultés liées à la production locale. Bien que le taux de 6,5 % soit modéré par rapport à d’autres contextes régionaux, il met en lumière la fragilité de l’économie face aux chocs externes. Pour 2025, les prévisions restent incertaines, et le gouvernement devra mettre en place des mesures pour atténuer les effets de l’inflation sur la population.
Le gouvernement et les autorités économiques ont exprimé leur volonté de suivre de près cette évolution inflationniste. Des stratégies sont en cours pour limiter les effets négatifs, notamment à travers le contrôle des prix de certains produits de première nécessité et des initiatives visant à stimuler la production locale. Cependant, des actions supplémentaires seront nécessaires pour maîtriser durablement l’inflation et protéger les citoyens les plus vulnérables.