Un protocole de fin de médiation a été signé le 20 mars 2025, entre la direction de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et ses partenaires sociaux, mettant un terme à plusieurs semaines de tensions. L’accord, paraphé en présence du ministre gabonais du Travail, est une étape importante dans la recherche de l’équilibre social au sein de l’entreprise et offre des avancées notables aux salariés.
La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a officialisé la signature d’un protocole de fin de médiation après plusieurs semaines de mouvement d’humeur. En présence du ministre gabonais du Travail et de la Lutte contre le Chômage, Adrien Nguema Mba, cet accord a été conclu le 20 mars 2025entre la direction de l’entreprise, représentée par Leod Paul Batolo, Administrateur Directeur Général, et six syndicats de travailleurs.
L’accord obtenu grâce à la médiation du gouvernement gabonais et l’implication du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a permis de répondre aux préoccupations des salariés, notamment en matière salariale et sociale. Parmi les principales avancées, la direction de Comilog a accepté d’augmenter les salaires de base, avec des hausses allant jusqu’à 30 000 FCFA, selon les catégories professionnelles. En outre, des améliorations ont été apportées aux primes de transport scolaire, aux dispositifs d’accession à la propriété et aux conditions de travail avec la mise en place d’élections pour le Comité de Sécurité et de Santé au Travail (CSST).
La fin de la grève, qui avait paralysé la production de manganèse au Gabon pendant quatre jours en début du mois de mars. Selon la direction de Comilog, ce mouvement d’humeur des employés de l’entreprise a eu de lourdes conséquences économiques estimées à environ 2 milliards de FCFA par jour d’arrêt.
Les conséquences de ce conflit ont été lourdes, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur l’emploi dans la région du Haut-Ogooué, une zone fortement dépendante de l’activité minière. Par ailleurs, la direction a estimé que satisfaire pleinement les revendications salariales des syndicats aurait engendré un surcoût mensuel de 12 milliards de FCFA, une pression importante pour l’entreprise.