La réhabilitation des infrastructures routières de la ville de Douala reste une priorité absolue pour l’exécutif communal. Malgré les investissements déjà réalisés, un budget de 180 milliards de FCFA est estimé nécessaire pour remettre en état les 225 km de routes en mauvais état dans la capitale économique du Cameroun. Selon le maire, ROGER Mbassa Ndinè, ce linéaire représente 30%, des 700 km de de routes bitumées de la ville.
Toutefois, entre 2020 et 2024, la Communauté urbaine de Douala a investi plus de 60 milliards de FCFA, pour réhabiliter près de 100 km de routes. Un effort important pour améliorer la mobilité dans une ville où la dégradation des infrastructures routières a été un problème majeur durant les dix dernières années. Parmi les réalisations achevées, plusieurs projets emblématiques figurent, comme l’aménagement de la voie d’accès au marché des oignons ou la liaison route de Japoma – Boulevard de l’Unité.
Au cours de cette période, le maire de Douala fait savoir que la priorité a été accordée à la réhabilitation de 125 km de routes jugées critiques, avec un budget prévisionnel de 80 milliards de FCFA. Mais, à un an de la fin du mandat de l’exécutif et des élections municipales, des défis financiers demeurent, car Roger Mbassa Ndinè doit encore mobiliser 20 milliards de FCFA pour finaliser le projet de réhabilitation des 25 km restants.
Des solutions en cours mais des défis financiers
Pour l’exercice en cours, la municipalité a d’ores et déjà élaboré un projet de budget s’élevant à 72 milliards de FCFA, une somme consacrée en grande partie à la réhabilitation de la voirie urbaine. Cependant, pour atteindre l’objectif de réhabilitation totale des 225 km, des fonds supplémentaires doivent être trouvés. Le maire a précisé que les efforts doivent s’intensifier pour boucler cette phase cruciale des travaux. En outre, le Conseil communautaire envisage de mettre en service la régie autonome des routes et des constructions (2RC) pour assurer l’entretien et la réhabilitation des routes à long terme, en optimisant les ressources locales et en garantissant une gestion plus efficace des projets d’infrastructure