Le financent de l’Union Européenne va être mis au profit du projet de Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC).
Le Cameroun poursuit son ambition de se positionner en leader dans le domaine du numérique en Afrique centrale. Grâce à des investissements de l’Union européenne et de la Banque mondiale, plusieurs initiatives ont été mises en place pour renforcer les capacités locales en recherche et innovation, avec des résultats prometteurs. A cet effet, le pays du soutien de l’UE) via le projet Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC). Ce programme a vu l’investissement de 1,2 milliard de FCFA pour financer 12 micro-projets innovants sur quatre ans.
L’objectif est « d’évaluer ce projet sur les plans quantitatif et qualitatif afin de concevoir un plan de pérennisation permettant à ce type d’initiative de perdurer », a indiqué Alain Kiyindou, directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie pour l’Afrique centrale. Le Cameroun a concentré près de 70 % des mini-projets financés par le PRICNAC et a utilisé 60,48 % du budget alloué au programme. Dans huit pays de la région, le PRICNAC a déjà permis de financer 17 mini-projets pour un global d’environ 5 millions d’euros, l’équivalent de 3,27 milliards de FCFA.
L’un des projets marquants soutenus par cette initiative au Cameroun est Synerime, porté par l’ingénieur camerounais Flavien Kouatcha. Ce projet, qui a reçu un financement de 150 000 euros, a pour objectif de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes en facilitant l’interaction entre les écosystèmes de la recherche, de l’innovation et des entreprises.
