Le gouvernement congolais a alloué cette enveloppe pour renforcer la cybersécurité du pays à travers l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Un investissement qui intervient dans un contexte de montée des cybermenaces et aux enjeux de protection des données.
La cybersécurité devient une priorité pour le gouvernement de la République du Congo. Lors d’une réunion avec le nouveau directeur général de l’ANSSI, Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a annoncé un budget de 800 millions FCFA pour soutenir les opérations de l’agence. Ce montant permettra de financer le déploiement des infrastructures de sécurité, le recrutement de personnel qualifié et l’élaboration de stratégies adaptées aux enjeux actuels.
L’ANSSI, placée sous la tutelle de la présidence et rendant compte au ministère de l’Économie numérique, a pour mission de superviser la cybersécurité nationale. Elle doit également coordonner les efforts pour faire face aux cyberattaques et protéger les infrastructures numériques du pays. En pleine expansion, l’agence se prépare à répondre aux nouvelles menaces qui pèsent sur les systèmes d’information nationaux.
Toutefois, plusieurs défis demeurent. La formation d’experts en cybersécurité reste un besoin essentiel, tout comme la sensibilisation des institutions et du grand public aux risques numériques. Le gouvernement devra aussi améliorer la coordination entre les acteurs du secteur pour garantir une réponse efficace face aux menaces croissantes.
La situation actuelle de la cybersécurité au Congo montre l’ampleur du travail à accomplir. Selon le « Global Cybersecurity Index » 2024, le pays se trouve dans la catégorie Tier 4 avec un score de 27,61 sur 100. Ce constat souligne la nécessité de redoubler d’efforts pour améliorer la cybersécurité et assurer la protection des données et des infrastructures numériques.